Résumé en une phrase : L’Art de la guerre de Sun Tzu est un classique intemporel d’inspiration et de stratégies militaires à appliquer à votre vie quotidienne. Par Sun Tzu, général militaire et maître stratège de la dynastie chinoise des Qi.
Citation favorite : “Tout le secret réside dans la confusion de l’ennemi, afin qu’il ne puisse pas comprendre notre véritable intention”.
L’Art de la guerre est un livre rempli de stratégies ingénieuses pour réussir à la guerre et dans la vie. Son auteur, Sun Tzu, qui a dirigé une armée victorieuse sous la dynastie chinoise des Qi au sixième siècle avant J.-C., est l’un des plus grands et renommés stratèges militaires de l’histoire.
L’Art de la guerre nous aide à comprendre et imaginer des stratégies pour réussir dans la vie, comprendre d’où vient la réussite et développer son ingéniosité.
Qu’il s’agisse de feindre la faiblesse alors que vous êtes fort, d’attaquer à la vitesse de l’éclair ou d’éviter les décisions irréfléchies, vous pourrez utiliser les leçons de Sun Tzu dans votre vie professionnelle comme personnelle, pour affronter les défis.
La lecture de ce livre vous aidera à comprendre ce que signifie être un bon leader.
L’Art de la guerre peut changer votre vie, il se lit rapidement (en quelques heures seulement). Retrouvez ici les autres résumés de livres pouvant vous aider à changer de vie.
Vous manquez de temps ? Apprenez-en les points essentiels avec le résumé complet et gratuit de L’art de la guerre ci-dessous :
L’art de la guerre – Résumé
Chapitre 1 : Établir des plans
La stratégie est une question de vie ou de mort à la guerre et aussi une compétence importante dans la vie.
C’est pourquoi les bons leaders planifient leur réussite.
Dans son premier chapitre, Sun Tzu énonce 5 facteurs qui assurent le succès de tout plan:
- Loi morale – La loi morale est également connue sous le nom de mission. C’est une cause unificatrice qui aide les armées à suivre les chefs sans poser de questions. Grâce à la loi morale, vous créez un terrain d’entente avec vos troupes afin qu’elles restent disciplinées et vous suivent au combat, même si la mort est imminente.
- Le ciel et la terre – Vous les connaissez comme le temps et le terrain. Tout bon stratège doit se préparer à des circonstances défavorables. Qu’il s’agisse de préparer l’équipement essentiel ou de repérer ce qui nous attend, il est essentiel de tenir compte des conditions difficiles et de s’y préparer pour garantir le succès.
- Le commandant – Les meilleurs chefs sont bienveillants et gentils, mais sans lâcheté. Ils incarnent la vertu et le courage, marchant en territoire hostile. Ils font respecter la discipline et punissent l’insubordination.
- La rigueur inspire la peur et le respect. Les commandants attribuent les tâches de manière équitable.
- Méthode et discipline – Ces éléments aident les leaders à éviter la désorganisation de leurs équipes. Selon Sun Tzu, une méthode et une discipline appropriées permettent de garder les routes dégagées, d’éviter les retards et de mener à la victoire. Les meilleurs leaders divisent leurs équipes en rangs et subdivisions appropriés et les dirigent avec un commandement de fer.
Sun Tzu décrit également l’importance de ne jamais sous-estimer son ennemi. Bien qu’il puisse être difficile de juger avec précision son adversaire, cette compétence est essentielle pour réussir. Lequel des deux souverains (c’est-à-dire les deux camps de la guerre) possède la plus grande armée ? Quel chef a la meilleure loi morale et est tenu en haute estime par ses troupes ? Si vous connaissez l’avantage de l’ennemi, vous avez plus de chances de prédire la victoire ou la défaite.
Chapitre 2 : Faire la guerre
Dans ce chapitre, Sun Tzu nous rappelle que… « Il n’existe aucun exemple de pays ayant bénéficié d’une guerre prolongée. »
Sun Tzu valorisait les victoires rapides par rapport aux confrontations prolongées. La victoire rapide est l’essence de la guerre.
Pour appliquer ce concept à votre vie, pensez à l’effort que vous devez fournir pour accomplir une tâche. Le temps, les efforts et l’énergie investis valent-ils la peine d’être récompensés ?
Selon Sun Tzu, nous devrions tous prendre le temps de nous demander si la victoire en vaut vraiment le coût. Comme il le dit, « En guerre, que votre grand objectif soit la victoire, pas les longues campagnes. »
Ces principes font résonner le fameux “Qui veut la paix prépare la guerre” que l’on peut attribuer à Jules César.
Chapitre 3 : L’attaque par la stratégie
Dans ce chapitre, Sun Tzu détaille des stratégies spécifiques pour aider les dirigeants à gagner des guerres, sans conflit direct. Comme il le dit, « l’excellence suprême consiste à briser la résistance de l’ennemi sans combattre. »
Sa suggestion pour éviter les conflits ? Apprenez quand il faut attaquer et quand il ne faut pas le faire. Faire la distinction entre une victoire et une défaite probable est l’essence même du grand leadership.
Sun Tzu nous dit que les généraux colériques sont la ruine de toute armée. Ces types de chefs entraînent leurs soldats dans des batailles qu’ils savent ne pas pouvoir gagner.
Comme le dit Sun Tzu, demander aux troupes de participer à des batailles qu’elles sont certaines de perdre crée du ressentiment et mène à l’anarchie. Sachez donc quand diriger votre équipe dans une bataille et quand ne pas le faire. Ces leçons pourront aider les managers à comprendre comment gérer une équipe de collaborateurs.
Pour s’améliorer dans ce domaine, Sun Tzu suggère de suivre les cinq caractéristiques d’un bon commandant.
Selon Sun Tzu, les cinq meilleures caractéristiques de tout leader sont :
- Savoir quand et quand ne pas se battre ;
- Savoir gérer les forces supérieures et inférieures ;
- Être la personne dont l’armée entière se rallie derrière elle avec le même esprit de combat dans tous les rangs, de l’officier le plus expérimenté à la toute dernière recrue ;
- Se préparer et attendre pour profiter de tout signe indiquant que l’ennemi est désorganisé et non préparé ; et
- Disposer d’une autonomie militaire qui n’est jamais interrompue par le souverain (c’est-à-dire pas de bureaucratie, vous pouvez travailler de manière indépendante).
Sun Tzu nous rappelle également qu’il ne suffit pas de se connaître soi-même. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour apprendre activement à connaître nos adversaires.
Ne pas connaître son ennemi est un acte d’insouciance, qui mène à la destruction et à la ruine.
Chapitre 4 : Dispositions tactiques
Selon Sun Tzu, la clé pour gagner une guerre sans erreur réside dans la préparation. Seul un perdant entre dans la bataille en faisant confiance à la providence et en espérant la victoire.
Les stratèges qui réussissent planifient avant d’agir. Ils savent EXACTEMENT comment ils vont gagner et ne s’écartent pas de leur stratégie.
Posez-vous la question : Me suis-je suffisamment préparé pour affronter la tâche à accomplir ? Puis-je m’imaginer remporter une victoire, qu’il s’agisse de décrocher un nouvel emploi ou d’être accepté à l’université ?
Pour se préparer à la victoire et à la guerre, Sun Tzu recommande :
- Mesure du budget, du temps, de l’effort, des soldats de l’ennemi
- Estimation de la quantité (fournitures, argent, soldats)
- Calcul de votre force et de celle de votre ennemi
- Équilibrer les chances – Quelles sont les chances que vous gagniez ?
- Victoire – Utiliser ce qui précède pour déterminer un plan d’action clair.
Appliquez ces conseils et vous augmenterez vos chances de succès.
Chapitre 5 : L’énergie
C’est plus difficile, mais vous pouvez toujours battre un ennemi sur son territoire, quelle que soit la taille de votre armée.
Il suffit de communiquer (ce que Sun Tzu appelle des signaux), de se subdiviser (ou de diviser votre groupe en équipes) et d’utiliser des attaques indirectes et directes.
Sun Tzu décrit comment cinq couleurs primaires créent l’intégralité du spectre des couleurs par de simples variations.
La leçon ? En tant que dirigeant, vous devez combiner les ressources dont vous disposez et former des « variations » pour élaborer des stratégies illimitées. Utilisez l’énergie combinée de votre équipe pour vous aider à gagner.
Sun Tzu recommande également d’utiliser une combinaison d’attaques directes et indirectes pour forger un nombre illimité de stratégies de guerre.
Les attaques directes consistent à attaquer l’ennemi pendant la bataille.
Les attaques indirectes comprennent les tactiques qui consistent à se cacher et à garder le secret, à affamer l’ennemi ou à lui faire croire que vous êtes faible alors que vous êtes fort. Sun Tzu appelle cela « feindre la faiblesse », et c’est un élément essentiel de toute bataille.
Chapitre 6 : Points faibles et points forts
Attaquez les points non gardés que votre ennemi ne sait pas défendre, et défendez-vous contre un ennemi en fortifiant vos points faibles. Ceci résume la guerre et n’est qu’un exemple des nombreuses stratégies d’attaque enseignées par Sun Tzu.
Le message central de Sun Tzu dans ce chapitre est de mener les batailles selon vos propres termes. (Par exemple, en sécurisant un terrain plus élevé pour avoir un avantage sur vos ennemis).
Si vous devez vous battre, déroutez vos ennemis par des itinéraires ou des gambits inattendus, par exemple en modifiant soudainement votre tactique. Ceci est crucial (et bien plus facile) si vous êtes attaqué sur votre propre territoire. Dans la vie réelle, ne laissez jamais ceux qui vous entourent connaître votre prochain mouvement.
Sun Tzu enseigne également l’importance de prendre soin de son armée. Il déclare : « Celui qui est le premier sur le terrain et qui attend l’arrivée de l’ennemi sera frais et dispos pour le combat ; celui qui est le deuxième sur le terrain et qui doit se hâter de combattre arrivera épuisé. »
N’oubliez pas de bien vous reposer, vous et votre équipe, avant d’entrer dans la bataille. Sun Tzu nous rappelle qu’il est plus facile de gagner des guerres quand on ne rend pas les choses plus difficiles qu’elles ne doivent l’être.
Chapitre 7 : Manœuvres
Les meilleurs leaders savent tirer parti des circonstances difficiles. Ils le font en transformant « le malheur en gain ».
Ce chapitre est l’un des plus métaphoriques du livre. Sun Tzu dit que vous devez être « immobile comme une montagne », et quand vous bougez, « tomber comme un éclair ».
Sun Tzu mentionne de limiter le terrain que votre armée couvre pour préserver sa force. Lorsque votre armée doit couvrir de grandes distances, faites des pauses afin d’avoir suffisamment de force pour vous défendre contre les attaques. Une armée fatiguée et au moral bas ne gagne jamais de batailles.
Sun Tzu déclare également : « Nous ne sommes pas aptes à conduire une armée en marche si nous ne sommes pas familiers avec le visage du pays. » Il enseigne l’importance d’étudier les humeurs, d’être préparé au terrain et de garder le secret.
Les dirigeants doivent également savoir quand attaquer un ennemi lorsqu’il est le plus faible. Ils doivent savoir comment préserver leurs approvisionnements pour maintenir le moral de leurs troupes.
L’essentiel de ce chapitre, selon Sun Tzu, est de délibérer avant de faire un geste.
Chapitre 8 : Variation des tactiques
Sun Tzu nous rappelle qu’il existe de nombreux chemins vers la victoire.
Cependant, il suffit de quelques défauts de caractère courants chez un chef pour que son armée s’effondre.
Les défauts dangereux chez les dirigeants qui entraînent l’échec sont les suivants :
- L’insouciance, qui mène à la destruction ;
- La lâcheté, qui mène à la capture ;
- Un tempérament hâtif, qui conduit à être vulnérable aux attaques.
Ne soyez donc pas facilement irrité par les insultes de l’ennemi ; Une « délicatesse de l’honneur », ce qui signifie qu’un leader sera trop honteux pour démissionner lorsque cela est nécessaire ; et Se préoccuper excessivement de ses soldats, car cela peut amener un souverain avisé à donner la priorité au bien-être de son équipe plutôt qu’à la guerre en cours (à la guerre, les gens sont remplaçables).
Identifier et atténuer ces défauts en vous-même et chez vos meneurs est essentiel pour gagner à la guerre, dans les affaires et dans la vie.
Chapitres 9 à 12 : La guerre tactique
C’est l’une des parties les plus tactiques du livre. Ces chapitres apprennent au lecteur à se positionner de manière à ne pas être vaincu.
Sun Tzu propose des stratégies de combat spécifiques, par exemple :
- Rappeler aux soldats et aux commandants de rester dans les zones à hauteurs abruptes (c’est-à-dire celles qui sont couvertes de tous côtés, comme une vallée de montagne) ; ou
- Encourager les dirigeants à maintenir leurs armées prêtes au combat avec une discipline de fer (les armées indisciplinées ne peuvent pas gagner de batailles, même si le champ de bataille est indulgent).
Ces chapitres traitent également des différents types de « Terre », ou terrain, dans la bataille. Sun Tzu enseigne à ses lecteurs comment devenir un bon combattant dans les vallées les plus profondes, les marais, les marécages et autres environnements.
Des passages étroits ? Prenez-les d’abord. Terrain ouvert ? Gardez votre ligne.
Ce qu’il faut retenir de cette partie du livre, c’est qu’il faut trouver des stratégies spécifiques pour vous aider à vous défendre sur tout type de terrain. L’apprentissage du terrain est essentiel pour les officiers supérieurs qui dirigent leurs troupes.
Chapitre 13 : L’utilisation d’espions
Dans le dernier chapitre de L’art de la guerre, Sun Tzu déclare : « Ce qui permet au sage souverain et au bon général de frapper et de conquérir, et de réaliser des choses hors de portée des hommes ordinaires, c’est la prescience. »
L’information, c’est le pouvoir. Et la prescience est ce qui permet aux dirigeants de comprendre les forces et les faiblesses de leurs ennemis et de prévoir leurs prochains mouvements. Cela crée un « dirigeant éclairé ».
Pour obtenir une connaissance préalable, un dirigeant doit utiliser l’intelligence des espions.
Je conseille cette lecture pour quiconque cherche à penser plus intelligemment sa place dans la société, professionnellement comme personnellement. Vous pouvez aussi retrouver d’autres citations de Sun Tzu afin de vous inspirer directement de ses paroles les plus inspirantes. L’Art de la guerre résumé vous donnera les principales clés de compréhension du livre.
Questions fréquemment posées
Quelles sont les meilleures citations de l’Art de la Guerre ?
- « Apparaîs faible quand tu es fort, et fort quand tu es faible« .
- « L’art suprême de la guerre consiste à soumettre l’ennemi sans combattre.«
- « Que vos plans soient sombres et impénétrables comme la nuit, et que lorsque vous bougez, ils tombent comme un coup de tonnerre.«
Pourquoi lire l’Art de la Guerre de Sun Tzu ?
Lire cette oeuvre ancienne est intéressant puisqu’il s’agit du plus ancien traité connu sur des tactiques militaires qui aujourd’hui encore sont considérées comme universelles.
Quelles sont les 5 facteurs de supériorité d’après Sun Tzu ?
- La Vertu.
- Le Climat.
- Le Terrain.
- Le Commandement.
- La Discipline.